Service minimum en optique : ouverture d’une plateforme pour recenser les volontaires

En vue d’organiser au mieux le service minimum par département, un formulaire de recensement des opticien-nes volontaires vient d’être mis en ligne par les syndicats.

Parce qu’il faut « répondre aux besoins urgents de la population et en particulier des personnels soignants », les trois syndicats (FNOF, ROF et SYNOM) ont proposé à la DSS de mettre en place rapidement un service de garde basé sur le volontariat. Dans l’attente du retour de l’administration, les organisations professionnelles appellent d'ores et déjà les opticiens ou opticiennes volontaires à se signaler dès aujourd’hui. Comment ? À travers une plateforme de recensement accessible via ce lien : https://forms.gle/ouReF3c3wJX21N8C7. La date-limite de réponse recommandée a été fixée au samedi 22 mars 18 h, précisent les formations syndicales. Et d’insister très fortement sur les futures conditions d'exercice : aux vues des risques sanitaires d’exposition au virus pour le public et le personnel, « seuls les opticiens disposant d’équipements de sécurité, pouvant mettre en place les gestes-barrière et ayant bénéficié d’une information sur les règles de sécurité et sur l’utilisation des gants et masques pourront se porter volontaires », soulignent-ils dans leur communiqué.

Ce n’est qu’après recensement que les syndicats communiqueront aux autorités publiques les listes des opticiens volontaires ainsi que les rôles de garde. Cette information sera également disponible, le moment venu, sur un site internet qui est actuellement en cours de création. En conclusion, le communiqué avertit une nouvelle fois : « Il s’agit d’un service minimum d’urgence qui doit se déployer dans le respect de la sécurité des personnels et de la population. Cela doit être compris de tous. Sans l’intervention du ministère, sans une distribution rapide des matériels de sécurité, les syndicats seront contraints de fermer ce service de garde. » Ce qui signifie très concrètement que la FNOF, le ROF et le SYNOM attendent de l’État une dotation rapide en équipements de protection.

Pour recevoir les dernières infos, inscrivez-vous à notre newsletter