Depuis six ans maintenant, Gallileo réalise son "Baromètre 1er emploi" auprès des étudiants en optique. En novembre 2024, une enquête en ligne a ainsi été menée auprès de 362 étudiants en optique issus de différents cursus et établissements, répartis sur toute la France. Cet échantillon rassemble près de 2/3 de répondants en BTS et plus d’1/4 de répondants en Licence/Bachelor, mais aussi d’autres cursus (Bac pro, DU, Master Optique...). Il compte ¾ d’étudiants en alternance. Les résultats de cette nouvelle édition du baromètre confirment les tendances observées lors des précédentes vagues.

Notons d’abord que les étudiants en optique aspirent toujours à prolonger leurs études et compléter leur BTS par des formations complémentaires en santé visuelle. L’obtention du BTS est perçue comme une première étape dans le parcours de formation de l’opticien : près de 3 étudiants en BTS sur 4 veulent approfondir leurs connaissances via une formation complémentaire, pour renforcer leur orientation de « professionnel de la santé visuelle ». C’est le premier projet envisagé par les étudiants en BTS, avant même celui de rejoindre un magasin (cité par 29 % des étudiants en BTS). Ce phénomène contribue mécaniquement à la pénurie des nouveaux entrants sur le marché du travail, et explique également que les diplômés en optique trouvent rapidement un premier emploi, parfois même avant la fin de leur cursus (pour 38 % des étudiants en BTS et pour 46 % des étudiants en licence/bachelor).

S’agissant des attentes des jeunes diplômés pour leur premier emploi, on retrouve là aussi des tendances déjà exprimées dans les précédentes éditions du baromètre : 73 % des répondants manifestent ainsi un fort attrait pour des postes polyvalents, permettant de développer plusieurs compétences. Ils formulent le souhait de pouvoir toucher à toutes les facettes du métier : relation-client, gestion du point de vente, management d’équipe, réalisation d’examens de vue et de montages, adaptations en contacto, etc. En comparaison, les critères liés au point de vente (taille des effectifs, modèles enseigne/indépendant, type de structures juridiques…) sont moins déterminants dans le choix des futurs diplômés. La seule préférence qui se détache vraiment se fait en faveur de l’embauche dans un point de vente avec des effectifs limités (pour 58 % des sondés).

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