En fin de semaine dernière, les sociétés Hoya Lens France et Seiko Optical France ont fait savoir qu’elles allaient en justice pour contester « la validité du processus de sélection par Santéclair de ses verriers partenaires ».

Fin juin, Santéclair dévoilait les quatre verriers sélectionnés dans le cadre du renouvellement de son réseau optique, qui sera effectif au 1er janvier 2020. Essilor, Nikon, Optiswiss et Zeiss ont été retenus. En fin de semaine dernière, le jeudi 11 juillet, le groupe Hoya - soit, en France, les sociétés Hoya Lens France et Seiko Optical France - a publié un communiqué de quelques lignes annonçant à ce propos une action devant les tribunaux. « Hoya Lens France et Seiko Optical France ont décidé de saisir la justice quant à la validité du processus de sélection par Santéclair de ses verriers partenaires dans le cadre du renouvellement de son réseau d’opticiens 2020 », indique sans plus de détails le communiqué du groupe. Nous avons évidemment cherché à en savoir davantage auprès d’Hoya dès vendredi, mais la direction ne souhaitait pas en dire plus pour le moment. Au sein de Santéclair, on se refusait aussi vendredi à faire tout commentaire à cette première étape de la procédure. Recontactés ce lundi, ni Hoya ni Santéclair ne veulent s'exprimer. En l’absence d’éléments concrets de part et d’autre, il est donc difficile de savoir sur quoi porte précisément la contestation du groupe Hoya.

Rappelons plus largement que ce n’est pas la première fois que le principe d’un référencement sélectif de verriers, et en particulier celui de Santéclair, fait débat. Il y a quelques années, entre 2014 et 2016, Novacel s’était opposé frontalement à la plateforme de soins, puis, au-delà du seul cas Santéclair, les membres de l'association LIVO (Les Industriels du Verre Ophtalmique) avaient saisi, sans succès, l’Autorité de la Concurrence pour qu’elle se prononce sur cette problématique.

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