Emmanuel Macron, le nouveau ministre de l'Économie, veut mettre ses pas dans ceux de son prédécesseur, Arnaud Montebourg. Avec l'appui de Matignon, il entend bien "ouvrir" certaines professions réglementées pour susciter davantage de concurrence et redonner du pouvoir d'achat aux consommateurs.

Nouveau patron de Bercy, Emmanuel Macron dit vouloir poursuivre bien des projets engagés par son prédécesseur dans le cadre d'une future loi dite de croissance. C'est le cas en ce qui concerne le dossier, dévoilé cet été, des secteurs réglementés. Les contours de certaines professions, de santé notamment (dont, peut-être, l'optique), pourraient être ainsi redessinés. Bref, le nouveau ministre n'entend pas détricoter ce qui a déjà été fait par Arnaud Montebourg : "La loi de croissance que tu as conçue avec ton cabinet sous l'autorité du Premier Ministre et du président de la République, je la porterai dans le même esprit", a-t-il déclaré lors de la passation de pouvoir à Bercy, en milieu de semaine dernière. De fait, il a l'entier et plein soutien de Manuel Valls dans ce dossier : "Nous allons accroître la concurrence, assouplir certaines règles", a affirmé le Premier Ministre à la tribune de l'université d'été du Medef. Maintenant, reste à savoir quelles professions précisément seront concernées dans une liste qui en compte pour l'heure une quarantaine. La future loi facilitera-t-elle la prescription de lunettes correctrices par l'opticien, comme le préconisait un récent rapport de l'Inspection Générale des Finances ? À suivre.

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