En obtenant la réglementation de la formation d'opticien-optométriste, les responsables syndicaux de la profession visent des "prestations sanitaires de qualité" et la marginalisation des faux opticiens qui pullulent en Tunisie.

Les promoteurs de l'optométrie en France doivent regarder avec une certaine envie du côté de la Tunisie. Là-bas, le statut "d'opticien-optométriste" vient d'être officiellement réglementé. Cela faisait des années que la Chambre syndicale nationale des opticiens-optométristes de Tunisie réclamait cette reconnaissance. Son président, Anis Feki, semble avoir été entendu par les ministères du Commerce et de la Santé, qui se partagent la tutelle de cette profession, quant au double intérêt de cette reconnaissance : "assurer de meilleures prestations dans l'intérêt du consommateur" et "aboutir à terme à la mise en place d'un registre professionnel complet et actualisé". De fait, le secteur de l'optique tunisien officiel souffre de l'existence, et surtout de l'importance, d'un marché parallèle animé par de faux opticiens et fonctionnant principalement sur la vente de contrefaçons. Rappelons que la majorité des opticiens diplômés tunisiens exerce à Tunis et Sfax et, dans une moindre mesure, entre Sousse et Gabès.

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