Le Silmo tente de se projeter dans l’après-crise

Le Silmo se veut plus que jamais mobilisé au service de l’optique-lunetterie mondiale. Comme beaucoup, ses initiateurs misent sur un nouveau souffle collectif au second semestre.

Vu la situation sanitaire dramatique que le pays traverse en ce moment, il est difficile de se projeter, même dans quelques semaines, a fortiori dans quelques mois. Les équipes du Silmo s’y essaient quand même. Dans un message à tous ses contacts français, le board du salon veut croire à des lendemains meilleurs : « Nous espérons vivement que chacun d’entre nous restera préservé de ce virus à titre individuel et familial et que l’impact économique pour nos entreprises sera absorbé au mieux », écrivent les signataires. « Toutes les équipes d’organisation de Silmo Paris et des événements de la famille Silmo, en Europe, en Asie, en Amérique et en Afrique ont adopté le télétravail, pour continuer à préparer tous ensemble les grands événements de demain qui assureront la relance de l’activité du monde de l’optique dès que la situation sanitaire le permettra », espèrent d’une même voix tous ceux qui oeuvrent au sein de l’organisation. Si les équipes du Silmo ont bien conscience, évidemment, que le moment est « complexe et incertain », ils misent sur un second semestre « d’autant plus animé », qui signerait le renouveau de la filière toute entière, à tous les échelons. Il se pourrait bien, donc, que Silmo Paris, programmé du 2 au 5 octobre prochain, soit en effet « le plus grand rendez-vous de l’industrie » en perspective. Ce qui est sûr, en tout cas, c’est que les initiateurs de la manifestation, qui affichent leur « entière mobilisation », entendent bien redoubler « d’inventivité et d’inspiration pour relancer l’activité et remettre en perspective les grands enjeux moyens termes de la filière. »

Pour recevoir les dernières infos, inscrivez-vous à notre newsletter