Lunetier, équipementier, atelier de montage… nouveau coup d’oeil sur la situation des fournisseurs.

« La santé et la sécurité de tous passent avant tout. La société est donc temporairement fermée et rouvrira dès que possible », nous indique Patrick Uzzan, directeur associé de Socodeix (lunettes Facel Vega, Ziggy et Snob Milano). Pendant cette période, toutes les demandes de SAV peuvent toutefois se faire sur le site client ou par mail (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.). « Tous les opticiens de garde pourront faire leurs demandes, même s’ils ne sont pas clients et nous les en remercions. Une à deux fois par semaine, nous ferons de notre mieux pour les adresser par La Poste », fait-il savoir, saluant vivement la mise en place du dispositif de garde, opérationnel depuis aujourd'hui. Aux opticien.nes qui se sont portés volontaires, il adresse d’ailleurs un message de « franc soutien ».

Chez Luneau Technology France aussi, on veut adresser « une pensée chaleureuse » à tous ceux et toutes celles qui font preuve, en cette période de confinement, d’une « implication solidaire ». La société basée à Pont-de-l’Arche (dans l’Eure) a actionné il y a plusieurs jours déjà les dispositifs de télétravail et de chômage partiel, afin de diminuer au maximum la propagation du virus. « Pour autant, tous les moyens possibles humains et techniques ont été mis en place pour maintenir notre activité au minimum et honorer commandes et demandes d’intervention », si besoin était. « Nous sommes joignables par email, par téléphone et notre site de production reste opérationnel avec effectif minime », indique encore l’entreprise normande. Et de préciser que pour la partie gestion du suivi commercial et SAV, l’ensemble des forces de vente, des équipes administratives et techniques, est joignable aux téléphones et emails habituels. 

« C’est la première fois en 45 ans que l’entreprise doit fermer ainsi, mais le contexte l’exige », se désole Jacques Denis, figure historique du secteur, à la tête de l’atelier éponyme fondé en 1975. « Pour l’instant, nous avons arrêté la production, nous a-t-il expliqué hier, par téléphone. Quand les opticiens appellent le standard (02 43 43 78 00), on les rebascule vers une ligne qui nous permet de les renseigner au mieux. Par exemple pour savoir où en sont les derniers dossiers ». Avec l’entrée en vigueur du service minimum en optique, M. Denis dit vouloir « se tenir à disposition » des opticiens qui assurent avec dévouement cette permanence. « En cas de besoin, on répondra présent », déclare-t-il depuis sa société basée dans la Sarthe, non loin du Mans. Bref, l’homme se veut plus que jamais fidèle au poste et à ceux et celles avec qui il travaille depuis tant et tant d’années.

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