Dans un droit de réponse qui fait suite aux déclarations de Club Opticlibre auprès de la presse professionnelle, la plateforme "conteste avec la plus grande fermeté l’exploitation trompeuse et déloyale" qui est faite de la décision de justice rendue par le juge des référés.

Après les déclarations de Club OpticLibre, Kalivia dément vigoureusement. Un droit de réponse nous est parvenu ce matin. "En aucun cas, explique la direction de la plateforme, Kalivia n’a été 'condamnée pour un comportement contraire à la saine concurrence', pas plus que n’a été reconnue à sa charge 'd’infraction au droit de la concurrence' ; Club OpticLibre et les trois opticiens adhérents associés à cette saisine ayant été 'déboutés de toutes leurs demandes'", fait valoir la plateforme. Et de défendre sa vision des choses : "Ce qui est présenté par Club OpticLibre comme une prétendue 'condamnation au titre d’une infraction au droit de la concurrence' correspond en réalité à l’application de l’article 700 du Code de Procédure Civile  qui n’est, comme chacun sait, que le fondement du partage des frais de justice, le juge ayant considéré qu’il aurait été inéquitable de les laisser à la seule charge de Club OpticLibre", insiste la plateforme qui dénonce un "communiqué biaisé de Club OpticLibre". Communiqué qui, selon elle, "témoigne une fois de plus de l’action purement militante de Club Opticlibre à l’encontre des réseaux de soins". À ce stade, Kalivia dit se réserver "la possibilité d’intenter toute action rendue nécessaire pour défendre ses droits et sa réputation, et par là-même continuer à défendre les intérêts de ses bénéficiaires".
De son côté, Jean-Luc Sélignan, à la tête de Club OpticLibre, déclare maintenir l'ensemble de ses propos.