Après Santéclair, nous avons sollicité ce jour Jean-François Tripodi, directeur général de Carte Blanche Partenaires, pour avoir son point de vue sur la situation du moment et sur le niveau d’activité de la plateforme. 

Carte Blanche Partenaires, on le sait, ce sont aussi bien des ostéopathes, des pédicures-podologues ou des diététiciens conventionnés que des opticiens, des audioprothésistes ou encore des chirurgiens-dentistes. S’agissant de ces trois dernières professions de santé spécifiquement, les réseaux enregistrent un niveau d’activité « qui a naturellement fortement reculé depuis le lundi 16 mars ». Pour les opticiens et les audioprothésistes, la direction constate une « fermeture massive des magasins », d’où, depuis lundi dernier, « une chute drastique des prises en charge ». Et la direction de Carte Blanche de nous communiquer quelques chiffres : « De quelques dizaines de milliers au début du mois en optique, nous en sommes à une centaine ces derniers jours. Le constat est le même en audio et en dentaire. »

La situation étant ce qu’elle est désormais, la plateforme tourne donc encore mais au ralenti. Elle se dit toutefois prête à réagir, dès que besoin, à des demandes des professionnels de santé, quels qu’ils soient, opticiens, spécialistes de l’audition ou autres : « Toutes nos équipes restent mobilisées pour accompagner nos partenaires qui continueraient d’assurer un service minimum. Nous avons pris des mesures en interne dès le vendredi 13 mars : tous nos collaborateurs télé-travaillent depuis le lundi 16 mars, ils sont équipés d’ordinateurs portables, d’accès sécurisés aux serveurs et aux logiciels-métiers, et disposent d’outils de travail collaboratifs en ligne », explique la direction. On notera que le 17 mars, un emailing de soutien et d’accompagnement des professionnels de santé de toutes disciplines a été envoyé pour informer les uns et les autres du maintien de l’activité de Carte Blanche. Un emailing auquel les opticiens, particulièrement, semblent avoir été réceptifs : « De très bons retours en cette période difficile : près d’1 opticien sur 3 a consulté l’emailing, certains nous ont répondu en nous remerciant de la continuité de notre activité », assure M. Tripodi. Avant d’ajouter, commentant la réaction collective des opticiens et des audioprothésistes : « Nous saluons les prises de position des professionnels de l’optique et de l’audio qui ont massivement communiqué sur l’impératif de fermeture, tout en lançant des mots d’ordre de ‘service minimum d’urgence’. »

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