En cette Journée Mondiale de la Vue, Essilor publie les résultats d’une étude mondiale inédite menée auprès d’une population particulièrement concernée par l’importance d’une bonne vision : les chauffeurs de taxi. Ceux qui exercent à Paris sont loin d'être irréprochables.

Réalisée en collaboration avec Ipsos dans 19 pays auprès de plus de 2 000 chauffeurs de taxi, cette étude démontre que, même pour ces professionnels qui exercent un métier où la vision joue un rôle crucial, les seuils minimaux d’acuité demandés pour une parfaite sécurité ne sont pas respectés. Quant aux examens de vue, de Bangkok à Los Angeles en passant par Paris, ils ne sont ni réguliers ni a fortiori systématiques. Résultat, le confort visuel au volant, et par ricochet la sécurité des passagers à l'arrière, sont loin d'être toujours optimaux.
Dans le détail, il ressort de cette enquête qu'1 chauffeur de taxi sur 5 n’a pas une vision normale pour conduire en toute sécurité. 20 % d'entre eux en moyenne n’atteignent pas l’acuité correspondant à une vision normale pour une totale sécurité, à savoir, selon Essilor, 10/10 en vision binoculaire (perception frontale) et 8/10 en vision monoculaire (perception latérale). En ce qui concerne les chauffeurs de taxi parisiens, ils se classent en 10ème position en termes d'acuité visuelle. "La fréquence des examens de la vue pourrait être améliorée : 23 % des chauffeurs de taxi parisiens n’ont pas fait tester leur vue depuis au moins deux ans", relève-t-on chez Essilor.
S'agissant plus spécifiquement de la conduite de nuit ou par forte luminosité, des problèmes persistent, indique d'autre part l'étude. En effet, seuls 16 % des chauffeurs de taxi sont équipés de verres solaires correcteurs. La grande majorité d’entre eux peut donc rencontrer des difficultés par temps ensoleillé. Par ailleurs, même chez les chauffeurs de taxi dont la performance visuelle est correcte, un certain nombre exprime une gêne pour conduire dans des conditions de forte luminosité (42 %) ou à l’inverse, de nuit (39 % d’entre eux). De nombreux conducteurs indiquent aussi avoir des problèmes dans l’appréciation des distances, et plus spécifiquement pour se garer. Ceci dit, rassurez-vous, les taxis parisiens restent beaucoup plus sûrs que ceux de leurs confrères mexicains, stambouliotes ou shanghaïens.

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