À l'occasion de son point-presse annuel, le président du Collège d'Ethique Professionnelle des Opticiens de France a déclaré vouloir mettre sur pied un Conseil des Sages de l'optique.

Philippe Cotin, président du Cepof, va-t-il réussir ou non à constituer un Conseil des Sages de l'optique ? En tout cas, c'est son voeu. Lors du traditionnel point-presse de l'association qui a eu lieu dimanche dernier, le toujours très énergique Philippe Cotin a en effet émis le souhait de voir se mettre en place un Conseil des Sages sur le modèle du Conseil constitutionnel ou de la Cour des comptes, c'est-à-dire accueillant des "figures emblématiques et d'expérience de la profession". Si un tel conseil devait voir le jour, il faudrait, insiste encore M. Cotin, que "ses membres n'aient plus aucun intérêt catégoriel afin de garantir leur intégrité personnelle". Quel serait le rôle d'une assemblée réunissant de telles personnalités ? Philippe Cotin imagine que ce conseil pourrait émettre des avis "consultatifs, non partisans et faisant valoir une certaine expertise" sur toutes les questions et dossiers concernant la profession. "Mais attention, ajoute-t-il aussitôt, il ne s'agirait pas de parasiter le travail des syndicats mais au contraire de leur fournir matière à réflexion". Dans la foulée, M. Cotin assure avoir multiplié les contacts avec certaines personnalités, leur exposant à chacune ce projet. Des noms circulent déjà mais rien n'est fait, loin de là. "Mes sollicitations se poursuivent", indique, sans en dire plus, M. Cotin. En attendant, le président du Cepof a surtout à coeur de mettre en avant Le Code de Déontologie que les membres de l'association ont patiemment mis au point, espérant que des regards extérieurs viendront maintenant l'enrichir et l'améliorer. D'abord destiné à être la base d'un hypothétique Ordre des Opticiens, ce document d'une trentaine de pages apparaît surtout, pour l'heure, comme "une charte récapitulant les bonnes pratiques et les valeurs éthiques dont tout opticien doit professionnellement être porteur", selon la description qu'en fait M. Cotin.

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