Impulsée par l'Association La Médecine Libre (ALML) pour les professionnels de santé qui veulent sortir des réseaux de soins, la plateforme "Liberté Santé" fait un point après un mois et demi d'activité. Certaines régions semblent montrer un désengagement assez soutenu des opticiens. Mais des réseaux de soins, notamment Santéclair, contestent.

La plateforme "Liberté Santé" lancée par l'Association La Médecine Libre (ALML) pour faciliter, géographiquement, "la création de zones blanches", semble utiliser par les opticiens qui aspirent à sortir des réseaux de soins. Un mois après sa mise en place, le site aurait "rassemblé près de 800 magasins d'optique et plus de 100 laboratoires d'audioprothèse", détaille son initiateur et promoteur, Renaud Pellet, président de l'ALML. Et de braquer le projecteur sur certaines zones en particulier, où le désengagement serait plus massif qu'ailleurs : "Des départements ont passé des seuils symboliques avec près de 20% d'opticiens engagés dans l'Ain, l'Allier, la Corse, le Cher, la Meuse et en Moselle. Plus de 35% en Savoie, et déjà 40% dans le Jura", précise M. Pellet dans son bilan d'étape. Au début du mois, lors d'une conférence de presse, Santéclair expliquait de son côté ne pas observer de retrait des opticiens de son réseau. Directrice des réseaux de soins Santéclair, Caroline Touizer a assuré que "contrairement à ce que l'on entend ici et là, nous n'enregistrons pas de défections. Il y a beaucoup de bruit autour des prétendues zones blanches mais, dans les faits, c'est anecdotique". Et de déclarer que seule une dizaine d'opticiens auraient, de leur propre initiative, quitté le réseau cette année... 

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