Pour protéger ses marques emblématiques, Luxottica poursuit plus que jamais sa lutte contre la contrefaçon et cherche à enrayer toutes les formes de vente illégales. Quelques chiffres pour prendre la mesure du phénomène.

C’est, hélas, la triste rançon du succès : Ray-Ban est la marque de lunettes la plus touchée par la contrefaçon. Oakley, l’autre marque-phare du groupe, est également concernée, quoique dans une moindre mesure. Sur ce sujet de la contrefaçon mais aussi sur celui des ventes parallèles ou sauvages, Luxottica se montre plus que jamais actif, comme nous l’a indiqué la direction de la filiale France lors d’une rencontre il y a quelques semaines. Le géant italien intensifie en effet différentes opérations de contrôle pour protéger ses marques, ses revendeurs agréés et, bien sûr, le consommateur final. Le travail de vieille aux frontières est toujours plus renforcé - il s’agit principalement de contrôles douaniers ciblés - mais aussi, évidemment, sur Internet où les marchandises frauduleuses circulent en nombre. Sur l’année 2017, quelque 5 millions de contrefaçons Ray-Ban et Oakley ont ainsi été saisies dans le monde (la France est peu concernée, exception faite de la Réunion inondée par des sites chinois), 20 000 sites de vente en ligne douteux ont été fermés et 450 000 produits retirés des réseaux sociaux où s’organisent « des ventes sauvages ».

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