Passée dans le giron de la holding chapeautant Kering, la marque française inaugure, après un passage à vide, une nouvelle phase de son développement en lunetterie.

La maison Courrèges va-t-elle changer de mains ? Il y a quelques semaines encore, on pouvait se poser la question. Plus maintenant. Le rachat fin septembre de la marque française par Artémis, la holding de la famille Pinault qui contrôle Kering, a mis un terme aux rumeurs. La holding, qui possédait depuis 2015 une participation de 30 % du capital de l’emblématique maison, a officialisé l’acquisition de la totalité auprès de Jacques Bungert et Frédéric Torloting, qui avaient repris Courrèges en 2011. Le montant de cette transaction n’a pas été communiqué. On sait en revanche que l’opération intervient à un moment où Courrèges est en quête d'un nouveau souffle après une période difficile. En lunetterie plus particulièrement, c’est une nouvelle « vision créative » que promeut ainsi Kering Eyewear dans un communiqué qui signe le début d’un partenariat inédit. Le 26 septembre, lors de la Fashion Week parisienne, les modèles d’une première collection solaire ont été dévoilés, cultivant « associations audacieuses » et « finitions sophistiquées », le tout dans « un style futuriste ».

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