Chaque semaine, sur Facebook, le Premier ministre répond « en live » à des questions posées par des internautes. Il y a deux jours, il s’est exprimé sur la réforme à venir portant sur le reste-à-charge zéro en optique. Morceaux choisis.

« Où en sommes-nous vraiment ? Ne pensez-vous pas que cette nouvelle réforme va faire baisser la qualité des soins pour les Français, supprimer des emplois dans toute la filière pour engraisser un peu plus les mutuelles ? ». Telle est la question qu’une dénommée Émilie - très vraisemblablement opticienne - a soumise à Edouard Philippe lors du Facebook Live hebdomadaire du Premier ministre, le 22 mai. L’occasion pour le chef du gouvernement de s’exprimer sur la concertation en cours en optique, un sujet qu’il n’a pour ainsi dire pas abordé ces derniers mois : « Notre objectif, c'est de faire en sorte que les Français soient mieux couverts, pour ce qui est souvent une dépense extrêmement importante dans le domaine médical, mais qui est aujourd’hui, il faut bien le reconnaître, tous les Français le savent, pas très bien couvert pas la Sécurité sociale et un peu mieux couvert par les mutuelles, mais pas complètement », a d’abord posé Edouard Philippe. Et d’insister, alors que les négociations sont toujours en cours rappelons-le, sur le dialogue avec toutes les parties prenantes, Ocam, organisations des professionnels de santé et industriels : « Notre objectif, c'est de travailler avec l’ensemble des acteurs, en bonne intelligence, pour faire en sorte qu’on ait des solutions opérationnelles pour les Françaises et les Français, et qu’ils puissent avoir accès, dans ces trois domaines-là - audioprothèse, lunettes, soins dentaires - à des offres qui leur permettent d’avoir un ‘zéro reste-à-charge’ ». Sans aborder jamais les diverses polémiques syndicales qui ont émaillé la concertation depuis son lancement fin janvier, le Premier ministre veut voir dans la réforme à venir « une véritable mesure de santé publique, (…) une véritable mesure de pouvoir d’achat », emblématique de la politique de « protection » que le gouvernement entend mettre en oeuvre tous secteurs confondus.

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