Un récent article des Échos fait le point sur les perspectives de Polette, l’opticien en ligne qui, désormais, développe aussi, à son rythme, des magasins physiques sous forme de showrooms.

Cette semaine, nos confrères des Échos ont consacré un papier à Polette, la marque-enseigne fondée il y a sept ans. Interrogée dans l’article, la co-fondatrice Pauline Cousseau défend un modèle qui semble largement s’inspirer de l’univers de la mode mass-market, autant dans la façon de renouveler régulièrement les collections que dans les prix affichés : « Nous pratiquons des tarifs sortis d’usine chinoise », déclare-t-elle au quotidien économique, de sorte à promouvoir la multipossession de lunettes. En Chine, Polette possède d’ailleurs une unité de production de verres à hauteur de 40 %. Si la marque continue d’abord et avant tout de miser sur le canal de vente digital, elle ambitionne toutefois de mettre progressivement en place un réseau de boutiques européen. Il y a un an, l'objectif des 100 boutiques à l'horizon des cinq ans était avancé, mais le rythme de développement semble, de fait, moins soutenu que prévu. Pour l’heure, en effet, seuls cinq showrooms ont vu le jour, de Paris à Utrecht en passant par Bruxelles, Lille et Amsterdam, où l’entreprise est basée. D’autres projets d’installation seraient à l’étude, notamment dans l’Hexagone : « Nous sommes en quête d'emplacements intéressants, 80 mètres carrés minimum et situés près de locomotives comme Zara, H&M, ou comme à Paris rue de Rivoli à côté du Louvre », indique Pauline Cousseau dans les colonnes de notre confrère. Pour l’année 2018, Polette vise un chiffre d’affaires avoisinant les 60 millions d’euros, les Échos précisant que 80 % des ventes sont actuellement réalisés dans l’optique correctrice et 15 % en Amérique du Nord.

Photo : capture d'écran du site internet Polette.com.

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