En phase avec le SNOF, la Société Française d’Ophtalmologie (SFO) et la Société Française du Glaucome (SFG) prennent position sur le projet de loi Macron. Eux aussi défendent la nécessité d’une prescription médicale pour l’obtention d’une correction optique ou de lentilles de contact chez l’enfant mais aussi chez l’adulte.

En première ligne sur le dossier du maintien de l'obligation d'ordonnance, de nouveau en débat au Sénatle syndicat national des ophtalmologistes de France (SNOF) est aujourd'hui soutenu par la Société Française d’Ophtalmologie (SFO) et la Société Française du Glaucome (SFG). Le professeur Catherine Creuzot-Garcher, présidente de la SFO et son confrère Philippe Denis, représentant de la SFG, montent à leur tour au créneau pour affirmer la nécessité d’une prescription médicale pour se voir délivrer un équipement correcteur, qu'il s'agisse de lunettes ou de lentilles. Et ce aussi bien pour les enfants que pour les adultes. "Cette consultation permet à l’ophtalmologiste d’effectuer un dépistage de maladies oculaires comme la dégénérescence maculaire, le glaucome ou les tumeurs oculaires, argument les deux sociétés savantes dans un communiqué conjoint. La prévalence des maladies oculaires liées à l’âge augmente de façon constante ces dernières années. Le dégénérescence maculaire est la première cause de cécité au-delà de 65 ans et touche plus d’un million de personnes en France. L’identification d’une forme précoce, souvent non symptomatique permet de rappeler les mesures de prévention et d’insister sur les signes qui feraient craindre une évolution de la maladie. Le glaucome, deuxième cause de cécité dans le monde est également une maladie cécitante irréversible dont le diagnostic est fait par le médecin ophtalmologiste. Le glaucome concerne environ un million de personnes en France, dont seulement 600 000 sont aujourd’hui dépistées et traitées". Dans leur communiqué commun, la SFO et la SFG font encore valoir que ce sont environ 400 000 personnes supplémentaires qui présenteraient la maladie sans le savoir. "Parmi les personnes dépistées, un tiers l’est à un stade tardif. La détection de ces maladies à un stade précoce permet de limiter leur risque d’évolution vers la cécité. La mise en œuvre de pratiques de prévention passe par un diagnostic à un stade précoce effectué au décours de la consultation aboutissant à la prescription de correction optique par l'ophtalmologiste". D'où leur souhait de voir maintenue l'obligation de présentation d'une ordonnance.

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