À la tête de l'Association des Optométristes de France, Philippe Verplaetse veut passer la main. Il revient sur les avancées apportées par son syndicat sous sa présidence.

Arrivé en fin de mandat, Philippe Verplaetse ne rempilera pas. "Je n'entends pas me représenter", nous a-t-il confié hier, joint par téléphone. Après quinze ans passés à la tête de l'AOF, un mandat presque aussi long que celui de son prédécesseur Jean-Luc Dubié (resté, lui, une vingtaine d'années dans la fonction), M. Verplaetse a fait le choix de se retirer. Qui pour lui succéder ? Pour l'heure, aucun candidat ne se serait encore officiellement déclaré. Le conseil d'administration du 15 février prochain permettra de connaître les noms de ceux qui veulent prendre la suite de Philippe Verplaetse. Que retient-il de ces quinze ans à la tête de l'AOF ? "En toute modestie, je crois pouvoir dire que sous ma présidence nous avons ouvert à l'optométrie des portes qui, jusque-là, étaient fermées. Nous sommes tout de même le premier, et à ma connaissance le seul syndicat à avoir été reçu à l'Élysée", souligne M. Verplaetse, en référence à ses échanges, au sujet du dossier de l'optométrie, avec le professeur Olivier Lyon-Caen, conseiller spécial du président de la République sur les questions de santé. "On peut dire que nous sommes écoutés en haut lieu, à Matignon également ainsi que dans les ministères, même si certaines choses, évidemment, doivent encore évoluer selon nous". Même s'il quitte la présidence, M. Verplaetse n'entend d'ailleurs pas se mettre aux abonnés absents. En accord avec la future direction, il souhaite rester un interlocuteur des pouvoirs publics pour faire avancer le dossier de la reconnaissance de l'optométrie en France.
Bilan toujours, le futur ex-président de l'AOF se félicite par ailleurs d'avoir vu son syndicat entrer de "façon pleine et entière" au sein du World Council of Optometry, l'organisme qui oeuvre à l'international à la promotion de l'optométrie : "Le fait que l'AOF soit devenu un membre actif du WCO crédibilise encore plus notre action". Enfin, autre motif de satisfaction pour celui qui s'apprête à passer le relais dans quelques semaines : la dimension prise au fil du temps par le Congrès d'Optométrie et d'Optique de Contact, qui se déroule chaque année à Paris : "Il a désormais atteint la taille d'un événement important dans le paysage de l'optique, avec, bon an mal an, quelque 600 congressistes en moyenne". 

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