Après la Fnof et le Synope, c'est au tour de l'Union des Opticiens d'accueillir favorablement l'adoption du projet de loi Santé. Et le syndicat de regarder déjà vers la "prochaine étape" : une formation initiale en trois ans.

Les uns après les autres, les syndicats d'opticiens accueillent favorablement l'adoption de la loi de modernisation du système de santé pour ce qui est du volet optique. Pour la Fnof, rappelons-le, "le mouvement d’émancipation de l’opticien" se poursuit et pour le Synope, en dépit d'un relatif "manque d'ambition", il s'agit d'une "première étape d’évolution du métier d’opticien, et de valorisation de son statut de professionnel de santé". À son tour, l'Union des Opticiens déclare se féliciter "des premières avancées souhaitées par le Gouvernement pour faciliter l’accès aux soins visuels de l’ensemble des Français".  Dans un communiqué, Catherine de la Boulaye (photo), la présidente du syndicat, positive : "grâce à une meilleure répartition des rôles entre l’ophtalmologiste et l’orthoptiste dans le cadre du travail aidé et un renforcement des compétences des opticiens-lunetiers, l’Union des Opticiens est confiante sur les efforts mis en œuvre pour répondre aux délais d’attente encore trop importants aujourd’hui". Le syndicat guette d'ores et déjà la traduction dans un décret des dispositions de la loi fraîchement votée :  "Le décret à venir qui permettra, sous l’autorité du médecin, la modulation de la durée de validité de l’ordonnance en fonction de l’âge ou de la santé du patient constitue une avancée majeure, que l’Union des Opticiens accueille très favorablement", commente notamment la représentante de l'UDO. Si, aux yeux du syndicat, ce texte législatif constitue "une première étape (…) vers l’amélioration de l’accès à la santé visuelle" (…), il convient sans attendre de se tourner vers la prochaine étape". Et l’Union des Opticiens de regarder dès maintenant dans la direction de la formation initiale. Le syndicat rappelle ainsi "son engagement fort" pour une évolution de la formation des opticiens-lunetiers à Bac +3, "préalable indispensable à l’acquisition de nouvelles compétences", insiste la direction.