Suivant leur provenance, les chiffres des ventes de l'optique sont variables. En revanche, tous indiquent que le contexte économique fluctuant est globablement plutôt morose.

Les mois se suivent et ne se ressemblent pas. Depuis le début de l'année, les ventes optiques font en effet le yo-yo d'un mois sur l'autre, d'après les chiffres fournis par l’Observatoire de l’Optique I+C. Comparativement aux mêmes mois en 2012, en janvier les ventes ont été positives (+ 1,5%) avant de reculer en février et mars (respectivement -2,5 % et -8%). En avril, elles remontent (+ 3,5%) avant, de nouveau, de marquer le pas au mois de mai (-3,5%). Cette contraction n'est cependant pas propre à l'optique. Tous les petits commerces semblent accuser le coup, si l'on en croît I+C.

Une contraction que la Banque de France enregistre elle aussi, mais de façon encore plus marquée. Si l'on en croit sa dernière note de conjoncture, paru mi-juin, les ventes en optique sont en retrait de 4% sur les trois derniers mois (mars, avril et mai) comparé au trimestre précédent (décembre, janvier, février). Rapportés à ceux de l'Observatoire I+C, les chiffres fournis par l'institution bancaire révèlent donc une activité encore plus morose. Cela étant dit, et toujours selon la Banque de France qui suit de près 17 autres domaines d'activité, il y a pire actuellement que la situation de l'optique : avec respectivement - 8 et -6%, les ventes de chaussures et de textile/habillement ne sont guère en meilleure posture. Le secteur de la pharmacie est l'un des rares à surnager sur la période indiquée avec un faible, mais positif, 0,3%.

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