Plus de mariage en vue. Les deux acteurs de l'assurance complémentaire santé ont annoncé hier séparément la fin des discussions devant conduire à leur rapprochement.

S'il avait vu le jour, ce nouveau poids lourd de la complémentaire santé aurait représenté pas moins de 4,6 milliards d'euros. Mais l'idylle s'arrête à ce stade entre Malakoff-Médéric et la Mutuelle Générale. Point de mariage en vue, après l'échec des tractations qui s'éternisaient depuis plusieurs mois, donnant même lieu au départ de Guillaume Sarkozy, ex-délégué général de Malakoff-Médéric, alors en désaccord sur ce dossier avec le conseil d'administration du groupe de protection sociale. C'est à travers des communiqués séparés, indice peut-être d'une mésentente consommée, qu'ils ont acté l'échec des discussions, pourtant approfondies, qui auraient du conduire à mettre en place les bases d'une structure commune. Parmi les écueils avancés pour justifier l'arrêt de ce projet, le plus insurmontable serait d'ordre structurel, en particulier concernant certaines exigences liées à Solvabilité 2 (du nom de ce cadre réglementaire assurantiel qui impose aux opérateurs de strictes conditions en matière de fonds propres). Si l'on en croit les communiqués respectifs des deux opérateurs, ce serait Malakoff Médéric qui aurait pris la décision de cesser toutes négociations, la Mutuelle Générale se contentant de son côté de "prendre acte de la décision de Malakoff-Médéric de renoncer au projet de rapprochement envisagé entre les deux groupes".
Si cette opération de rapprochement n'est plus d'actualité en l'état, les contacts ne semblent pas pour autant totalement rompus. Des "coopérations commerciales" souhaitées par Malakoff-Médéric  pourraient en effet se développer dans le cadre du partenariat privilégié que la Mutuelle Générale a engagé avec La Banque Postale.

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