Le Groupe All lance un Passeport Santé Visuelle

Réuni en congrès à Lille, sur ses terres, le Groupe All mise sur l'innovation pour permettre aux indépendants de préserver leur identité dans un marché en mutation.

Quand un marché se contracte et que la concurrence se durcit, comme c'est actuellement le cas en optique, la tentation est grande chez certains de lever le pied. La direction du Groupe All pense exactement le contraire. S'il n'y avait qu'un message à retenir de son congrès, qui s'achève aujourd'hui sur ses terres, à Lille, c'est bien celui-là : il faut investir et innover, encore et encore, pour répondre aux mutations du marché. Parce que "le métier de l'opticien est en ré-invention", la centrale entend apporter des réponses concrètes aux questions, aux attentes et parfois aux appréhensions qui travaillent ses quelque 2 000 adhérents. 400 d'entre eux ont participé à ce congrès qui a investi un lieu atypique, le Théâtre du Nord, avec ce fil conducteur : "Le changement ou la réponse au low-cost par l'innovation". Convaincu que c'est en tirant toujours plus vers le haut leur approche du métier que les indépendants tireront le mieux leur épingle du jeu, le Groupe All a passé en revue différents leviers à activer. Décryptage de la pression commerciale des réseaux fermés sur le business (le cabinet Gallileo a fait sur ce sujet une présentation chiffrée), optimisation de la politique d'achat des adhérents, mise en place ou intensification de différents partenariats avec les fournisseurs (verriers, labos, lunetiers) ou encore services de formation et de coaching ciblés, ce sont là quelques-unes des nouvelles solutions proposées par la centrale à ses membres. On n'oubliera pas non plus le lancement du Passeport Santé Visuelle. Par ce dispositif, le Groupe All envisage sous un jour nouveau la fidélisation du client. Ce passeport a pour fonction de faire profiter les porteurs d'une extension de services et de garanties mais aussi et surtout d'un suivi renforcé de leur capital visuel sur le long terme. Une façon, en clair, de renforcer un peu plus encore la dimension servicielle et paramédicale de la profession.

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