Un an et demi après les condamnations en première instance, une partie de ce qu'on a appelé "le gang serbe des lunettes" est passée devant la cour d'appel de Rennes.

D'après notre confrère La Nouvelle République, qui suit le procès à la cour d'appel de Rennes, quatre des huit personnes condamnées en première instance par le tribunal correctionnel de Rennes le 16 septembre 2015 ont fait appel de leur jugement. Rappelons les faits : la filière serbe de ce que certains médias locaux ont appelé "le gang serbe des lunettes" a été démantelée par les enquêteurs de Poitiers (Vienne). "Ils cambriolaient des magasins d'optique dans tout le grand Ouest, revendant lunettes et machines à usiner les verres directement en Serbie. La Vienne et le Loir-et-Cher avaient été particulièrement touchés", rappelle le journal local dans son édition d'hier. "Trois hommes et une femme, condamnés à des peines allant de deux ans à sept ans de prison en première instance, sont venus réexpliquer leur rôle dans cette organisation bien huilée. Les magasins étaient vidés de leurs lunettes et leurs montures, ainsi que des machines, avant d'être acheminées sur Paris où un bus les attendait pour partir directement en Serbie. Elles y étaient revendues à moindre prix, à des magasins d'optique serbes", recontextualise La Nouvelle République. Le cas de celui qui est considéré comme l'un des principaux donneurs d'ordre, et qui a écopé de sept ans de prison en première instance, semble avoir particulièrement occupé les débats. Compte tenu du lourd préjudice subi par chaque opticien cambriolé, le procureur a requis les mêmes peines qu'en première instance. Jugement attendu le 2 mai.

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