La loi Macron impose de redessiner le contour des devis optiques actuels, qu'elle souhaite "normaliser". Mais selon quelles modalités ? Associations de consommateurs et professionnels du secteur seront bientôt consultés en vue d'établir un arrêté.

Fond et forme, les devis en optique (mais aussi en audio) feront bientôt l'objet d'une refonte. C'est l'article 44 de la loi du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, dite loi Macron, qui impose ce changement. À l'avenir, donc, ce type de document sera calibré. L'objectif de la loi est de permettre au client de comparer plus facilement deux devis et de mieux faire jouer la concurrence. L'article en question prévoit ainsi que "le professionnel de santé qui délivre au public un produit ou une prestation d’appareillage des déficients de l’ouïe ou d’optique-lunetterie remet à l’assuré social ou à son ayant droit, avant la conclusion du contrat de vente, un devis normalisé comportant le prix de vente de chaque produit et de chaque prestation proposés ainsi que les modalités de prise en charge par les organismes d’assurance maladie obligatoire et, le cas échéant, complémentaire".

Appelé à évoluer, le devis optique va donc faire l'objet, dès la fin du mois normalement, d'une concertation entre des représentants du gouvernement, les professionnels du secteur, à commencer par les syndicats d'opticiens, mais aussi les associations de consommateurs. À l'issue de ce tour de table, un arrêté sera publié. Le contenu et la présentation de ce futur devis-type sont donc à discuter. Selon nos informations, certaines associations de consommateurs souhaiteraient que l'accent soit mis avant tout sur la partie main-d'oeuvre de la prestation de l'opticien ainsi que sur tous les éléments (carte d'authenticité, gravage laser des verres, etc.) qui attestent de la traçabilité d'un produit, monture ou verres.

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