Dans un livre-témoignage qui vient de paraître, Élisabeth Quin, animatrice sur Arte, raconte sa peur quotidienne de perdre la vue : elle est en effet atteinte d’un double glaucome. Elle en appelle à la mise en place par les pouvoirs publics d’une vaste campagne de dépistage nationale.

Dix ans qu’elle est atteinte d’un double glaucome agonique, qui se traduit par une vision très dégradée. Présentatrice d’Arte - elle anime l’émission culturelle et de débats d’idées "28 minutes" -, Elisabeth Quin témoigne dans un livre qui vient de paraître de sa situation personnelle (La nuit se lève, aux éditions Grasset). Ce faisant, elle cherche à sensibiliser le grand public et à attirer l’attention des pouvoirs publics sur le nécessaire dépistage du glaucome, qui est rappelons-le la deuxième cause de cécité dans les pays développés. En France, on estime à 1,5 million le nombre de personnes touchées, dont 500 000 qui ignorent en être atteintes. « Ça n’a jamais été un problème de santé publique et c’est une honte. Au même titre que pour le cancer colorectal ou le cancer du sein, des campagnes de dépistage devraient être mises en place au niveau national, déplore-t-elle, interviewée dans les colonnes du Journal du Dimanche daté du 6 janvier. Car cette maladie, qui avance à pas feutrés, sans symptômes apparents, vous rend aveugle à coup sûr si elle n’est pas détectée et bien traitée. »

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