Dans un récent article, l'association de consommateurs redit sa préférence pour les réseaux de soins, plus à même selon elle de réguler les prix que les plafonds de remboursements nouvellement instaurés par le gouvernement.

"Depuis le 1er avril dernier, les mutuelles ne sont plus libres de fixer les tarifs de remboursement des lunettes comme elles l’entendent". Ainsi commence un article de l'UFC-Que Choisir faisant le point sur les nouvelles modalités de remboursement des frais optiques dans le cadre des contrats responsables. Après avoir rappelé les règles concernant plafonds et planchers de prises en charge ("de 50 € minimum à 470 € maximum pour une paire de lunettes équipée de verres simples et de 200 à 750 € pour les verres complexes, 850 € pour les verres très complexes"), l'association de consommateurs s'interroge une nouvelle fois sur la pertinence de cette nouvelle règlementation à travers laquelle "le gouvernement entend stopper la spirale inflationniste du prix des lunettes". "Ces mesures autoritaires vont-elles faire baisser le prix des lunettes ?" questionne l'UFC-Que Choisir, visiblement dans le doute : "Rien n’est moins sûr, d’autant que les plafonds sont supérieurs à la moyenne des tarifs observés". Plutôt que ce nouveau dispositif d'encadrement des prix, l'association semble nettement préférer le rôle des réseaux de soins mis en place par les Ocam. Pour elle, comme elle a déjà eu l'occasion de le dire, les réseaux conventionnant des opticiens sont mieux à même de réguler les tarifs. En clair, de faire pression sur les prix : "seule la généralisation des réseaux de soins des complémentaires santé, dans lesquels ces dernières négocient avec des opticiens partenaires des tarifs plus faibles sont en mesure de concilier le double impératif de maintien de la qualité et de maîtrise du reste à charge", estime l'UFC-Que Choisir.

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