Fabriqué en Île-de-France, le dernier-né des progressifs Shamir entend proposer « un niveau de réponses technologique différencié en fonction des paramètres de mesures des porteurs ». Des porteurs qui, tests à l’appui, évaluent positivement le profil de ces nouveaux verres. Détails.

Tous les presbytes n’ont évidemment pas les mêmes besoins. Pour être basique, ce constat n’en est pas moins complexe dès lors qu’il doit se traduire en réponse technique. « La démarche novatrice de Shamir est de limiter l’hyper-complexité et les surcoûts induits à chaque fois que les paramètres ne le nécessitent pas », nous a-t-on expliqué jeudi dernier, lors d’une présentation dans le cadre du laboratoire indépendant Streetlab, hébergé au sein de l’Institution de la Vision à Paris. Le nouveau progressif Keylens veut donc proposer « un niveau de réponses technologique différencié en fonction des paramètres de mesures des porteurs ». Keylens existe ainsi en version Pro pour la majorité des porteurs aux paramètres standards (soit les 2/3 du public) et en version FullFit pour les autres porteurs aux paramètres plus atypiques. Pour sa conception, le premier croise 5 paramètres d’individualisation alors que le second, d’une géométrie plus élaborée on l'a dit, combine 9 paramètres. Cette version-là intègre entre autres le prisme d’allègement variable, les conditions de port et la cambrure de la monture, la position de la zone VP selon la puissance de l’amétropie, la convergence variable… Ce dernier critère - la convergence variable - est d’ailleurs au coeur de ce que le verrier a baptisé la Close-up Technology qui permet d’ajuster « le décentrement de la zone de lecture des verres droit et gauche à chaque porteur afin d’augmenter le champ binoculaire en vision de près ».

Avant son lancement, Keylens a fait l’objet de tests au porté conduits par Streetlab. De cette étude comparative (d’un côté les Keylens, de l’autre une géométrie freeform de Shamir ne prenant en compte que 3 critères d’individualisation) menée en double aveugle, il ressort que 65 % des porteurs préfèrent le nouveau progressif, notamment pour la rapidité de l’adaptation. Ils estiment s’y être habitués en moins de 24 h… Proposé en package - les Keylens fonctionnant en liaison avec le miroir électronique Spark MI, l'outil de prise de mesures du verrier -, ce produit est, précisons-le, fabriqué à Collégien (77), le site de production du verrier en Seine-et-Marne. Cet ancrage local garantit aux opticiens une livraison en j+3 sur toute la gamme Keylens. Cette gamme, notons-le aussi, est fabriquée sans supplément en matériau Blue Zero (contre la lumière bleue nocive) et systématiquement avec un traitement antireflet anti UV. Disponible dès janvier en indices 1.5, Poly 1.59, 1.6 et 1.67, elle se décline également en Transitions et version polarisée.

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