Pour les opticiens, cette campagne de sensibilisation qui dure toute la semaine doit être l'occasion de jouer pleinement leur rôle de professionnels de santé auprès de leur clientèle.

Ex-Journées nationales d’information et de dépistage de la DMLA qui, de 2007 à 2015, donnaient chaque année rendez-vous aux Français pour s’informer et se faire dépister, les Journées nationales de la macula sensibilisent cette année encore les Français aux atteintes de la macula et les incitent à se faire dépister. Puisqu'ils revendiquent plus que jamais leur rôle de professionnels de santé, les opticiens ont là l'occasion de faire de la pédagogie, dès aujourd'hui et jusqu'au 30 juin. 600 d'entre eux, dont environ 150 déclarant une spécialisation en basse vision, assurent participer à cette campagne de prévention. Une telle mobilisation c'est déjà bien,  mais peu, au vu des quelque 13 000 points de vente qu'il y a en France… DMLA, maculopathie diabétique, occlusion veineuse rétinienne… autant de pathologies touchant la macula dont les opticiens peuvent donc parler avec leurs clients, surtout les plus de 50 ans. "Englober, au sein du même événement, toutes ces pathologies nous semble d'autant plus pertinent que l'examen du fond d'œil pratiqué auprès des patients permet de diagnostiquer un grand nombre de maladies de la macula, au-delà même de la DMLA", explique le Pr Eric Souied, chef du service d'ophtalmologie à l'hôpital intercommunal de Créteil (94) et Président de la Fédération France Macula. Bref, aux opticiens de nouer leur dialogue avec la population estimée à risques : les personnes âgées de plus de 55 ans non suivies ou n'ayant pas bénéficié d'un examen depuis plus d'un an et/ou souffrant de diabète. Ils peuvent renvoyer leur clientèle vers le site d'information www.journees-macula.fr où figure la liste des ophtalmologistes et services hospitaliers impliqués dans cette opération.

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