Invendus : WeOptic, une plateforme pour écouler son surstock

Lancée au début de l’été, la plateforme de destockage de lunettes de marque WeOptic propose aux opticiens d’écouler leurs invendus. Et aussi de les mettre en relation avec des clients. Kevin Pierson, l’un des co-fondateurs de cette place de marché en ligne, nous explique le projet.

Que faire des invendus ? Nombreux sont les opticiens qui peinent à écouler leur surstock. De là est née l’idée de WeOptic. À l’origine de cette place de marché dédiée ? Des entrepreneurs alsaciens, dont Kevin Pierson, lui-même spécialiste en communication digitale. « Il y a trois mois, nous avons commencé à tester le site avec le concours d’opticiens locaux (de l’Est de la France_ndlr). Après quelques ajustements, le site est maintenant opérationnel et tout opticien peut y mettre en vente ses lunettes de marques en destockage », nous a-t-il expliqué mercredi, lors d’un échange téléphonique. Ceux des opticiens qui voudraient mettre à profit cette marketplace pour écouler leur surstock bénéficieront dans l'immédiat de conditions préférentielles. « Le site étant en phase de lancement, les premiers opticiens à s’y inscrire seront privilégiés », déclare M. Pierson. Par exemple, dans un premier temps, le référencement en ligne des produits mis en vente sera un service offert. Précisons que l’opticien souhaitant vendre ses invendus à travers cette nouvelle plateforme fixe librement ses tarifs. Au titre d’intermédiaire, WeOptic, qui procède à l’encaissement avant de reverser son dû à l’opticien, prend une commission à hauteur de 12 % des transactions. La plateforme se veut aussi et surtout « un tiers de confiance » entre clients et opticiens, ces derniers pouvant effectuer le montage des verres quand le porteur est demandeur d’une correction sur l’équipement choisi. Kevin Pierson et ses associés, dont l’un d’eux est opticien, table sur la participation d’une soixantaine d’opticiens d’ici à la fin de l’année : « Une centaine d’opticiens inscrits ce serait évidemment l’idéal, mais une soixantaine pour commencer ce serait déjà très bien », dit-il. À terme, dans les trois ans à venir, WeOptic souhaiterait fédérer quelque 1 200 partenaires. D’autres projets de développement sont d’ores et déjà à l'étude ou dans les tuyaux comme, par exemple, rendre possible les transactions entre opticiens.

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