L’emblématique figure de la Fédération nationale des opticiens de France quittera la présidence du syndicat à la fin de l’année. Hughes Verdier-Davioud lui succédera.

Alors que le congrès de son syndicat se profile dans un mois (les 20 et 21 mars à Biarritz), Alain Gerbel a annoncé dans la newsletter de la  « Fédé » qu’il se retirera à la fin de l’année. Cela fait plus de vingt-deux ans que cette figure emblématique de la profession préside l’organisation patronale représentative. Depuis 1999, l’intéressé, qui se décrit volontiers comme le « bougon de service », n’a pas ménagé ses efforts pour défendre ses convictions et sa vision du métier. Début 2023, un nouveau président prendra donc la suite d’Alain Gerbel ; il s’agit d’Hughes Verdier-Davioud, un homme dont le profil est atypique du fait de sa double formation d’opticien-lunetier… et d’architecte. « Il présente toutes les qualités requises pour conduire la politique du syndicat à l’avenir, et d’abord un grand sens de la rigueur pour appréhender les dossiers souvent techniques de notre filière », nous avait confié Alain Gerbel, il y a quelques semaines, avant l'officialisation du nom de son futur successeur.

« Je resterai quelques mois en tant que conseil du président pour accompagner la transition mais je n’aurai plus de rôle opérationnel », déclare encore l’actuel président de la FNOF dans sa lettre d’informations à destination de ses adhérents. Son départ programmé est « normal » et « voulu », tient-il aussi à souligner, non sans une émotion qu’on sent contenue.  En attendant la passation effective entre les deux hommes, Alain Gerbel n’entend clairement rien céder sur la vigueur de son engagement aujourd'hui. « Le  combat de la Fédération sur la reconnaissance des prestations et la valorisation des gestes techniques de l’opticien », il va bel et bien le poursuivre dans sa dernière année de mandat, toujours aussi fermement convaincu que seul « l’opticien de santé » a de l’avenir. Bref, cet amateur de ballon oval ancré à Dax, terre de rugby s’il en est, reste au coeur de la mêlée.

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