À partir de ce soir, l'extinction des vitrines, bureaux et façades devient obligatoire. Les contrevenants s'exposent à de fortes amendes.

L'extinction généralisée des feux, c'est pour ce soir. En vertu de l'arrêté qui entre en vigueur ce lundi 1er juillet, l'éclairage des façades des bâtiments non résidentiels devra être coupé. Plus exactement, les éclairages intérieurs des locaux devront cesser au plus tard une heure après la fin de leur occupation par les employés. Quant à l'éclairage des vitrines des magasins, il devra être éteint entre 1 h et 7 h du matin. Que risquent les commerçants qui n'appliqueraient pas l'arrêté ? Du côté du ministère de l'Ecologie, on affirme que la bonne volonté des commerçants sera au rendez-vous et que tout le monde jouera le jeu. Mais attention : dans les faits, libres aux maires et aux préfets de "coller" une amende à ceux qui ne respecteraient pas cette contrainte. Les contrevenants s'exposent ainsi à des amendes pouvant monter jusqu'à 750 euros.
Rappelons que cette extinction des feux obligatoire concrétise des promesses nées du Grenelle de l'environnement, sous l'ère Sarkozy, et devrait permettre d'alléger quelque peu la facture d'électricité : les économies espérées sont de l'ordre de 2 térawattheures (TWh) par an, soit 200 millions d'euros, selon les projections du ministère. Accessoirement, elle doit aussi permettre de réduire la pollution lumineuse en ville, peu appréciée des animaux (migration et alimentation des oiseaux par exemple) comme des humains. Début 2014, le ministère de l'Écologie fera un premier bilan de ce dispositif et, surtout, de son contrôle sur le terrain.

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