Première conférence de presse de l’année pour Essilor France et un message à la clé : l’ambition affichée de « faire de la marque Eyezen la référence du segment unifocal », au même que Varilux l'est pour les progressifs.

« Notre ambition est forte : qu’on parle demain d’Eyezen pour les verres unifocaux comme l'on parle aujourd’hui de Varilux pour les progressifs ». C’est Marie-Aude Lemaire, directrice marketing et communication d’Essilor France, qui s’exprimait ainsi il y a quelques jours, pour résumer la conférence de presse de rentrée qui s’est tenue jeudi dernier dans les locaux du verrier à Ivry-sur-Seine. Ce premier point-presse de l’année a permis à la presse professionnelle de découvrir le nouveau verre unifocal Eyezen Start et d’échanger sur les objectifs du verrier qui poursuit son « travail de refonte en profondeur », amorcé en 2015, du segment des unifocaux. Pour les équipes R & D d’Essilor, les produits doivent en effet évoluer pour mieux coller aux nouvelles sollicitations visuelles, évidemment liées à nos vies toujours plus digitalisées. Pour mémoire, depuis 2015 donc, en réponse aux premières évolutions des modes de vie connectée, le verrier lançait Essilor Eyezen - dorénavant rebaptisé Eyezen Boost -, un verre conçu pour soulager l’effort visuel à distance rapprochée et protéger les yeux du porteur. Aujourd’hui, nouvelle étape avec Eyezen Start, disponible depuis le 8 janvier et présenté dans ce petit clip : ce nouveau verre complète la gamme Eyezen, « en s’adressant à tous les porteurs d’unifocaux, adultes et enfants, ayant des habitudes de consommations digitales moins importantes », synthétise-t-on chez Essilor. La promesse de ce nouveau venu ? « Un confort et une vision améliorée tous les jours et dans toutes les situations, de près comme de loin, tout en protégeant de la lumière bleue nocive. » Il se veut plus adapté à la vie d’aujourd’hui qu’un unifocal standard : « Le verre unifocal standard est optimisé uniquement au centre optique et en vision de loin. Ainsi, un verre unifocal standard ne délivre pas exactement la puissance nécessaire au porteur pour bien voir en distance rapprochée. Le système visuel doit alors faire des efforts pour gérer les défauts de puissance et d’astigmatisme et offrir une vision nette au porteur. Or il est établi qu’une correction visuelle imparfaite peut provoquer de l’inconfort pour le porteur. En partant de cette observation, les équipes R&D Essilor ont identifié l’importance d’intégrer un nouveau paramètre dans le calcul du verre : la distance de l’objet combinée à la direction du regard (schéma 1_ndlr) », explique le verrier.

Concrètement, d’une part, la maîtrise du front d’onde ajuste le calcul de la surface optique en analysant la globalité du faisceau lumineux pénétrant dans la pupille, et ce afin de prendre en charge les aberrations d’ordre supérieur induites par le verre. D’autre part, la nouvelle technologie dite Eyezen Dualoptim permet de calculer le design du verre en tenant compte des nouvelles distances de vision nécessaires dans notre environnement actuel. Grâce à deux points de référence, elle délivre au porteur une puissance adaptée de près comme de loin. C’est cette combinaison des deux technologies qui permet à Essilor de dire qu’Eyezen Start « offre une vision plus performante, plus précise et plus confortable dans toutes les situations, de près comme de loin, avec une surface optique nettoyée des différentes aberrations » (schéma 2_ndlr). Sans oublier qu’avec Crizal Prevencia et le matériau Eye Protect System, ce verre promet par ailleurs une protection efficace contre la lumière bleu-violet nocive.

Schéma 1/

Schéma 2/

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