En attendant Luxottica, Essilor dévoile ses résultats

Tout en se projetant déjà un peu vers ce temps fort de l'année 2017 qui verra, sauf surprise, l'officialisation de son mariage avec le géant italien, Essilor International tire le bilan de l'exercice 2016.

S'il reçoit et l'aval des autorités de la concurrence, et la faveur des actionnaires, en mai prochain, EssilorLuxottica, "acteur intégré et mondial de l'optique", verrait le jour dès cette année. En attendant l'officialisation d'un mariage dont la perspective électrise tout le secteur ("le rapprochement proposé avec le groupe Luxottica et l’intégration qu’il permettrait entre verres, montures et distribution ouvrent de nouvelles perspectives particulièrement enthousiasmantes", a déclaré à ce propos Hubert Sagnières, PDG du groupe),  Essilor International a dévoilé vendredi ses résultats pour 2016. Sur cet exercice, le groupe a vu son bénéfice net augmenter de 7,4 %, à hauteur de 813 millions d'euros. Son chiffre d’affaires se monte, lui, à plus de 7 milliards d'euros, en hausse de près de 6 %. Ces résultats sont conformes aux prévisions annoncées en novembre 2016, lesquelles avaient été révisées à la baisse à deux reprises en cours d'année. Un peu partout dans le monde, les ventes ont avant tout été tirées par la division verres et matériel optique sans oublier, dans une moindre mesure, les activités en ligne et dans le solaire, appelées à toujours plus se développer à l'avenir. Pour soutenir sa croissance, Essilor mise notamment sur le lancement, au cours des prochains 18 mois, de différents produits sous ses marques Crizal, Transitions mais aussi Varilux, dont les dernières générations de verres arrivent dans l'Hexagone. Après avoir engrangé une vingtaine d'acquisitions ou partenariats stratégiques en 2016, Essilor devrait se montrer moins gourmand cette année, mariage avec Luxottica en prévision oblige. "Nous attendons une accélération progressive de la croissance au fil de l’année, annonce Hubert Sagnières, qui "anticipe un niveau de croissance et de rentabilité plus élevé au second semestre qu'au premier". 

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