Dans le cadre du 41ème congrès national de l’Association française de l’éclairage (AFE), l’Association nationale pour l’amélioration de la vue co-organise aujourd’hui à Marseille un colloque pour sensibiliser les décideurs privés et publics aux bonnes pratiques en matière d’éclairage et de vision.

En congrès depuis lundi et jusqu’à aujourd’hui, l’Association française de l’éclairage (AFE) a posé ses luminaires, si on peut dire, à Marseille. Et en ce moment même se tient dans la cité phocéenne une journée d’information et de prévention à l’initiative conjointe de l’AFE et de l’Asnav sur les rapports entre éclairage et vision. Car si les nouvelles sources lumineuses - LED, écrans, éclairage public - ont évolué depuis vingt ans, la recherche elle aussi met en lumière, c’est le cas de le dire, les besoins et les limites de l’oeil en la matière. « Des connaissances devenues aujourd’hui essentielles pour tous les acteurs publics et privés du médico-social, de l’éclairage et du bâtiment, mais aussi des collectivités territoriales et de l’Etat, qui sont également concernés, en tant que gestionnaires et exploitants d’établissements d’enseignement, de voies publiques et d’établissements de soins », fait valoir l’association, dont le président Bertrand Roy et le secrétaire général Jean-Félix Biosse Duplan (en photo) ont pris la parole en matinée lors de cette journée d’échanges. Pour l’Asnav, qui fait par ailleurs intervenir de fins connaisseurs sur le sujet (chercheurs, formateurs, ingénieurs, etc.), il sera plus que nécessaire à l'avenir de « définir une hygiène lumineuse adaptée à l’âge et à la tâche », travail, conduite nocturne, exposition en milieux scolaire ou professionnel… Précisons pour finir que de nouvelles directives européennes pourraient prochainement voir le jour pour mieux prendre en compte les besoins humains, et notamment oculaires, dans le cadre de toute exposition lumineuse.

Pour recevoir les dernières infos, inscrivez-vous à notre newsletter