Comme les rentrées universitaires précédentes, les pouvoirs publics ont décidé d'augmenter le nombre de postes à pourvoir en ophtalmologie. Le SNOF salue cette dynamique à la hausse.

Thierry Bour, le président du Syndicat National des Ophtalmologistes de France (SNOF), salue l'effort des pouvoirs publics. Cette année encore, pour la rentrée universitaire, davantage de places pour des postes d'internes en ophtalmologie ont été ouvertes. 159 sont à pourvoir, ce qui fait une augmentation de 50 % en l'espace de cinq ans, puisqu'il y en avait 106 en 2010. Cette augmentation continue satisfait globalement la profession. Thierry Bour espère que cette tendance sera durable et il insiste sur "la nécessité de poursuivre la dynamique d’augmentation des postes d’internes ouverts et la délégation de tâches pour répondre à la forte demande de soins à venir". Pour lui, c'est l'une des clés de l'amélioration de la prise en charge des besoins visuels qui vont aller grandissant : "Le manque de places d’internes est l’une des causes de la pénurie d’ophtalmologistes et des délais d’attente dont souffre la population française. Je me félicite que les pouvoirs publics et les professeurs se mobilisent pour augmenter le nombre d’étudiants formés, que nous appelons de nos vœux depuis longtemps. En alliant cela aux protocoles de délégations de tâches en cours d’expérimentation et de développement, nous nous dirigeons vers une amélioration de la situation. Les régions les plus déficitaires, comme le Nord-Pas-de-Calais, commencent à retrouver une offre de soins plus large. Cependant, il faut maintenir les efforts, puisqu’avec le vieillissement de la population, nous prévoyons une augmentation très forte des besoins de soins d’ici 2025, avec une demande de soins de 8 millions d’actes en 2020 que nous risquons de ne pas pouvoir honorer", commente le président du SNOF.

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