Combiner qualité et zéro reste à charge, c'est le pari de Prysme, la collection propre de Carte Blanche qui sera disponible dans son réseau d'opticiens en cours de renouvellement. 

Hier, à 9 heures, au moment où Carte Blanche Partenaires lançait officiellement son nouvel appel à candidatures auprès des opticiens pour renouveler son réseau optique, se tenait une conférence de presse à Paris avec son directeur général, Jean-François Tripodi. Juste avant de prendre la parole pour présenter Prysme, une offre optique sans reste à charge, il l'assure hors micro : "Une offre comme celle-là est inédite, on n'a jamais vu ça". De fait, c'est la première fois qu'une plateforme de santé propose sa propre collection de montures. Si des offres optiques sans reste à charge existent déjà sur le marché, Jean-François Tripodi considère qu'elles ne présentent pas un niveau d'exigence suffisant en termes de qualité. Or la qualité, un mot qui est revenu avec insistance dans son discours, c'est ce qu'il revendique pour la marque 1796. 1796, c'est en effet le nom de marque choisi par Carte Blanche pour sa collection, une date qui fait référence à l'année où un cloutier, Pierre-Hyacinthe Cazeaux utilise pour la première fois du fil de métal pour fabriquer des bésicles. Cette date, 1796, c'est donc tout un symbole puisqu'elle marque le point de départ de la lunetterie morézienne. Disponible à la vente à compter du 1er juillet 2016, cette marque 1796 se composera de 36 modèles, dont 12 sont labellisés Origine France Garantie. Le reste de la collection répond, pour l'instant, aux seules normes CE. Et Jean-François Tripodi d'annoncer que "la collection 1796 intégrera bientôt des montures Made In France. Pour des raisons relatives à des délais de production de notre fournisseur, cela n’a pas pu se faire dans un premier temps, mais ce sera effectif dès la 2ème année".

Ce sont des unités de production basées dans l'Ain qui produiront ou assembleront les montures de cette collection qui, tient à préciser le directeur général du réseau optique, seront distribuées par une centrale d'achat spécialement créée à cette fin. De statut associatif, l'entité CPB, c'est son nom, se pose comme un "intermédiaire gagnant-gagnant" entre le fabricant qui chapeaute les unités de production et les opticiens. Pour ces derniers, "la marge sur les montures de la collection 1796 sera identique à leur marge habituelle pour les montures", insiste M. Tripodi. "Prenons l'exemple, illustre-t-il, d'une monture Origine France Garantie avec un prix de vente plafond pour nos opticiens de 140 euros, la marge de l'opticien sera de 60 %". Pour désamorcer toutes critiques éventuelles, M. Tripodi prend également soin de préciser que les opticiens se verront offrir les frais de port pour toutes les montures commandées et qu'il n'y a aucun volume minimal imposé. Et pour les verres, qu'en est-il ? Font-ils aussi partie de l'offre ? La présence des dirigeants d'Essilor, de BBGR et de Zeiss à la conférence de presse vaut pour réponse. "Avec un modèle économique entrant dans leurs habitudes, les opticiens qui feront ainsi partie du réseau Carte Blanche Partenaires et qui distribueront l’offre 'Carte Blanche - Prysme auront l’avantage de pouvoir valoriser leur adhésion en proposant à leurs clients des lunettes de qualité avec des montures Origine France Garantie ‎et des verres provenant de verriers reconnus mondialement (d'Essilor, de BBGR et de Zeiss_ndlr), tout cela sans reste à charge pour les bénéficiaires.". Dans un premier temps, M. Tripodi prévoit que 20% des bénéficiaires de son réseau accéderont à cet équipement optique estampillé 1796.

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