Le cas des réseaux de soins est abordé par l'Autorité de la Concurrence dans son rapport annuel, qui vient d'être publié. Pour elle, le rôle des plateformes bénéficie globalement aux usagers de la santé.

Comme le rappelle son rapport annuel, rendu public le 6 juillet, l'Autorité de la Concurrence a été régulièrement amenée à se prononcer sur le secteur de la santé, et notamment sur l'impact des réseaux de soins, "un sujet d'envergure", reconnaît Bruno Lasserre, à la tête de l'autorité administrative. Prenant le cas de l'optique et du dentaire, deux domaines où l'Autorité a été saisie par un tiers  (comme récemment avec la Centrale des Opticiens à propos de Carte Blanche) ou s'est auto-saisie, le président Lasserre  tient à rappeler que "les complémentaires santé privilégient un réseau de professionnels pour leurs adhérents afin de faire baisser les coûts". S'il admet volontiers que la mise en place des plateformes « a pu susciter des craintes », sous-entendu du côté des professionnels de santé, il considère, actions à l'appui, que la constitution de réseaux "est plutôt pro-concurrentielle. En effet, ce qu’un patient ne peut obtenir par la négociation individuelle, il peut dorénavant le gagner, en qualité et en prix, par la demande groupée".

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