Dans un dialogue initié par Enjeux-Les Échos entre Alain Afflelou et l'actuel secrétaire d'État aux Sports Thierry Braillard, il est question ce mois-ci d'économie, de management et, bien sûr, de sport.

Sans façon, merci bien ! Si on le lui proposait, Alain Afflelou refuserait de devenir ministre des Sports. C'est ce qu'a répondu l'opticien, qui a été dans les années 90 président des Girondins de Bordeaux et de l'US Créteil, dans les colonnes du mensuel Enjeux-Les Échos : "Bernard Laporte m'a raconté tous les ennuis qu'il a eus lorsqu'il a occupé ce poste. Très peu pour moi", a déclaré Alain Afflelou dans le cadre d'un débat cordial organisé par le magazine avec Thierry Braillard, l'actuel secrétaire d'État aux Sports. Au cours de cette rencontre, il a entre autres été question de management : "Nous, on essaye de motiver nos franchisés et nos collaborateurs autour des équipes que nous sponsorisons", explique M. Afflelou en référence à son partenariat avec l'US Monaco cette année. L'homme d'affaires assure tirer des leçons de "l'esprit du sport" sur le mode "un match n'est pas perdu tant qu'il n'est pas fini". Appliqué au monde de l'entreprise, cet enseignement fait dire à M. Afflelou qu'"on peut toujours espérer gagner un marché tant que la concurrence ne l'a pas eu".

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