La procédure intentée par d'anciens salariés de Logo contre LVMH est en suspens. D'après l'AFP et la presse régionale, un accord entre les deux parties serait en cours de finalisation pour indemniser les ex-salariés du lunetier morézien. 

Pas étonnant que l'on ne voyait rien venir. Attendu pour le 4 juillet, le jugement dans l'affaire opposant 78 anciens salariés de Logo à LVMH n'est finalement pas tombé. Et pour cause, "on s’achemine vers un accord tripartite entre LVMH, les salariés et le liquidateur", a expliqué l'avocate de LVMH dans les colonnes du Progrès. "Il n'est pas encore complètement finalisé", a confirmé de son côté l'avocat des ex-Logos à l'AFP. Si l'on en croit les différents éléments rapportés par ces deux médias, l'accord en question envisagerait d'indemniser chaque salarié à hauteur de 10 000 euros en moyenne. Et non pas seulement les plaignants mais l'ensemble des ex-salariés - soit 172 personnes - du lunetier morézien. Rappelons que Logo avait été placé en liquidation en novembre dernier, au terme d'une mobilisation salariale après la rupture du contrat entre l'usine et la marque Tag Heuer, propriété de LVMH, son dernier client significatif. Le choix par LVMH de transiger ne revient pas à reconnaître la responsabilité du groupe de luxe dans la fermeture de Logo, insiste l'avocat de LVMH : "Dans ce type de dossier, c’est une question d’image et LVMH est sensible au sort des salariés qui ont fait correctement leur travail", a-t-elle déclaré à nos confrères du Progrès. Si les négociations entre les parties sont semble-t-il en bonne voie d'aboutir, les conditions de l'accord définitif devront encore être validées par le tribunal, ce qui interviendra probablement dans l'été. Pour finir, précisons que la probable conclusion d'un protocole d'accord entre LVMH et les ex-Logos n'influencera pas une autre procédure en cours. Celle, aux prud'hommes, qui a été ouverte contre les anciens actionnaires du lunetier de Morez. 

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