Près de 50 % des professionnels de santé estiment être ou avoir été concernés par le burn-out. Alcool ou médicaments, 15 % se disent concernés par des conduites addictives.

Quels qu'ils soient, les professionnels de santé sont particulièrement exposés à l'épuisement professionnel qu'on qualifie généralement de burn-out. Une enquête réalisée par Stéthos en partenariat avec Le Centre national des professions libérales de santé (CNPS) auprès de quelque 2 000 personnes livre des chiffres qui parlent d'eux-mêmes : près d'1 professionnel de santé sur 2 est ou a été en situation de burn-out ou proche de l'être. Charge excessive de travail, rythme effréné, responsabilités et pressions grandissantes, repos et vie sociale limités… autant de facteurs qui, cumulés, poussent certains à avoir dans des conduites addictives pour tenir le coup. Ainsi, ils sont 7 % à être ou avoir été dépendants à l'alcool (environ trois fois plus d'hommes que de femmes) et 8,5 % aux psychotropes/anxyolitiques. Pour casser cette spirale négative de la souffrance psychique, la plupart des professionnels de santé concernés - 80 % - aspirent à être pris en charge dans une structure médicale dédiée pour ne pas avoir à croiser les patients dans leur parcours de soin.

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