Équipée d’une salle de consultation et d’un atelier de montage des lunettes, la Navette Solidaire prend en charge, partout en France, enfants et adolescents en situation de précarité. Une façon de rendre accessibles les soins visuels à celles et ceux qui en ont besoin. Elle sera à Paris le week-end prochain.

Quand elle s’installe quelque part, on ne peut pas la louper. La Navette Solidaire, c'est cette caravane qui va à la rencontre des enfants et adolescents en situation de précarité. Ce dispositif mobile parcourt régulièrement la France, permettant ainsi au jeune public d’avoir accès aux soins visuels et, si nécessaire, à un équipement, le tout gratuitement. De passage ce week-end, les 14 et 15 janvier dans le 11ème arrondissement de Paris, la Navette Solidaire a déjà fait 11 étapes, depuis décembre 2019, dans différentes villes françaises. Une tournée qui à ce jour a donné lieu à un dépistage de 342 enfants, à la réalisation de 138 paires de lunettes et, plus important encore, à l’identification de 22 urgences ophtalmologiques. « Avec nos partenaires de la Fondation de l’Armée du Salut et l’Association Nationale des Jeunes Ophtalmologistes (ANJO), nous agissons ensemble pour donner accès aux soins visuels à des enfants éloignés du système de santé », se réjouit Olivier Padieu, le président de la Fondation d’Entreprise Optic 2000-Lissac-Audio 2000 qui chapeaute ces opérations itinérantes.

C’est en effet la Fondation de l’Armée du Salut qui gère en amont l’accompagnement administratif pour la mise en place de la Navette Solidaire : choix de son emplacement, repérage et prise de rendez-vous avec les bénéficiaires. Les enfants accueillis (20 à 30 jeunes par jour), ainsi que leur famille, sont accompagnés par les bénévoles de l’association sur la base de critères de précarité et de l’impossibilité de bénéficier d’équipements correcteurs. Si besoin est, un traducteur est même mis à disposition des familles non francophones. Le rôle des membres de l’Association Nationale des Jeunes Ophtalmologistes (ANJO) est, on s’en doute, de procéder aux bilans visuels complets des jeunes patients. À l’issue des examens, les enfants nécessitant une correction visuelle se voient délivrer une ordonnance. En cas de pathologie associée, l’enfant sera redirigé vers une structure de soins adaptée. Viennent enfin, pour boucler la boucle, les interventions des opticiens de la Fondation d’Entreprise Optic 2000. À partir de l’ordonnance délivrée, ils préconisent le bon équipement qui comprend des verres de fabrication française et des montures issues de la gamme Optic 2000-Lissac "Attitude Santé" (créée à l’origine pour répondre aux dispositions du 100 % Santé).

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