Hier soir, sur France 2, le fondateur de Sensee continue d'affirmer que le marché de l'optique est verrouillé. En cause selon lui, une entente entre Essilor et les principaux distributeurs traditionnels. Le verrier réplique.

Intervention après intervention, Marc Simoncini, le fondateur de Sensee, persiste et signe. Hier soir, dans le journal télévisé de France 2, il a réitéré ses propos contre Essilor dans un reportage intitulé "Les lunettes sont-elles trop chères en France?". Outre le verrier, qui rappelons-le refuse de vendre ses produits sur le site Sensee, Marc Simoncini cible ce qui est, d'après lui, une entente entre Essilor et les principaux distributeurs : "Ce dont a peur Essilor, et surtout les 5 grands distributeurs, c'est que l'on donne la vérité sur les prix. C'est surtout ça qu'ils ne veulent pas. En ayant la capacité de bloquer un nouvel entrant (Sensee.com_NDLR), Essilor protège ses distributeurs, ce qui leur permet de maintenir des prix artificiellement hauts", a-t-il dénoncé. Pour répondre à ces allégations, le reportage a donné ensuite la parole à Essilor. Par la voix d'Eric Léonard, le vice-président Europe du groupe, le verrier conteste toute entente. Essilor justifie son refus de vendre ses verres à Sensee en raison de leur haute technologie. Mis en cause, le verrier réplique en effet en insistant sur la complexité de ses verres qui ne sauraient être ajustés qu'au cas par cas, en magasin, par l'opticien.

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