Après un premier semestre favorable, le leader mondial a relevé ce jour ses prévisions de croissance pour 2021.

Du fait d’une forte reprise de l’activité dans le monde, la direction d’EssilorLuxottica annonce « des résultats solides au premier semestre ». Sur les six premiers mois de l'année, le chiffre d’affaires du géant franco-italien s’établit à 8,7 milliards d’euros. À taux de change constants, les ventes enregistrent une progression de 5,7 % par rapport aux niveaux d’avant la pandémie. « Outre les États-Unis, dont le dynamisme a généré plus de 50 % du chiffre d'affaires du groupe, d’autres marchés importants ont témoigné d’une belle croissance et sont venus alimenter la reprise de l’activité », indique EssilorLuxottica dans un communiqué. Et de citer notamment la France, l’Italie, le Royaume-Uni, la Chine continentale, l’Australie et le Brésil.

Dans le détail, on notera que « les catégories optique et solaire ont toutes les deux progressé à un rythme globalement équivalent par rapport au deuxième trimestre 2019 ». Si l’optique représente toujours les deux tiers de l’activité du groupe, le segment du solaire a connu, rattrapage oblige, « un vif rebond sur l’ensemble des canaux de distribution », physique et en ligne. Fort de cette dynamique positive, le groupe estime désormais que son chiffre d’affaires annuel atteindra une croissance de l’ordre de 5 % à taux de change constants par rapport à 2019. « Cette estimation prend pour hypothèse qu’aucune nouvelle mesure de restriction liée à la pandémie de Covid-19 ne sera mise en place d’ici la fin de l’année », tient toutefois à préciser le groupe. Pour rappel, celui-ci avait précédemment annoncé tabler sur des ventes et bénéfices au moins équivalents à la période de pré-pandémie.

Revenant sur les événements postérieurs à la clôture des comptes du premier semestre de l’exercice 2021, EssilorLuxottica indique de nouveau sa contestation, en faisant appel, de la décision de l’Autorité française de la concurrence contre Luxottica. Pour mémoire, l’Autorité a prononcé le 22 juillet une lourde sanction - de 125 millions d’euros - à l’encontre de Luxottica pour des pratiques mises en œuvre dans l’Hexagone entre 2005 et 2014. Contestant « vivement » la décision rendue par l’Autorité tricolore de la concurrence, EssilorLuxottica estime que « la sanction est sans fondement » et se déclare « en mesure de prouver que la décision n’est fondée ni en droit ni en fait ».

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