"Notre ennemi ce n'est pas la profession d'à côté, c'est la malvoyance"

Le 1er Prix Inter-Optiques de la Filière de la Vision revient au Pr Sahel, "une personnalité exceptionnelle" dont les recherches, notamment sur la rétine artificielle, comptent parmi les plus avancées au monde.

En créant le Prix de la Filière de la Vision, le Club Inter-Optiques, que préside Harro Lotz, entend braquer le projecteur sur une personnalité qui oeuvre au rayonnement de la filière visuelle. Vendredi dernier, dans les salons de la Maison de l'Amérique latine, le professeur José-Alain Sahel s'est vu remettre la première édition de ce prix en présence de nombreux représentants de la filière visuelle (distributeurs, verriers, laboratoires, etc.). Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, avait également fait le déplacement pour saluer comme il se doit un "des plus grands chercheurs en sciences du vivant qui fait rayonner l'ophtalmologie". Fondateur de l'Institut de la Vision, M. Sahel est "une personnalité exceptionnelle" selon, cette fois, les mots d'Harro Lotz, et dont les travaux sur la rétine artificielle ou la thérapie génique figurent à l'avant-garde de la recherche en ophtalmologie. Prenant la parole, le Pr Sahel a pour sa part tenu à mettre en avant la nécessaire complémentarité des professions qui oeuvrent d'une façon ou d'une autre à la santé visuelle : "L'ennemi ce n'est pas la profession d'à côté, a-t-il tenu à souligner. Notre seul ennemi à tous c'est la maladie, la malvoyance".

Photo, de g à d : messieurs Lotz, Sahel et Le Guen, le 21 novembre, à la Maison de l'Amérique latine.

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