Près de 13 milliards de CA pour EssilorLuxottica au 1er semestre 2023

Le leader mondial annonce un chiffre d’affaires de 12,8 milliards d’euros (+ 8,2 % vs 2022) pour les six premiers mois de l’année. Il enregistre une croissance dans tous ses secteurs d’activités, en B2B comme en B2C.

« Nous sommes satisfaits de notre performance à mi-année, notamment de la forte croissance du chiffre d'affaires et de notre capacité à maintenir le rythme d'évolution de nos marges, en phase avec nos objectifs à long terme », ont commenté cet été Francesco Milleri et Paul du Saillant, respectivement PDG et directeur général délégué d'EssilorLuxottica au moment de la publication des résultats du premier semestre 2023. Au cours des six premiers mois, l’activité "Professionnal Solutions", donc le B2B, a ainsi affiché un chiffre d’affaires de 6,2 milliards d’euros, frisant les 8 % de croissance à taux de change constants par rapport à 2022. « Toutes les catégories ont connu une croissance significative, la catégorie de l'optique ayant enregistré une croissance solide dans toutes les régions, tandis que la catégorie solaire a connu un ralentissement en Amérique du Nord, compensé par une forte croissance des autres régions », résume la direction du groupe.

Du côté de l’activité "Direct to Consumer", le volet B2C, le géant italo-français fait état d’un chiffre d’affaires de 6,6 milliards d’euros, en progression de 8,5 % à taux de change constants comparativement à la même période l’an passé. Les ventes enregistrées dans les différents réseaux de magasins physiques ont augmenté de 5 %. « Les enseignes d'optique se sont montrées les plus profitables, avec des performances positives dans toutes les régions (en particulier Générale d’Optique en France_ndlr). Les enseignes du solaire (et notamment Sunglass Hut_ndlr) ont connu une croissance robuste dans toutes les régions, à l'exception de l'Amérique du Nord, avec une croissance à deux chiffres dans les régions EMEA et Asie-Pacifique », détaille la synthèse des comptes consolidés du groupe. Quant à l’activité e-commerce, nous indique-t-on enfin, elle « a enregistré une croissance dans le bas de la fourchette à un chiffre ».

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