Bastille, République, Nation, Bastille. Non ce n'est pas un itinéraire de métro, mais le tracé de la toute première édition des "10 km de l'Équipe", course organisée au coeur de Paris dimanche. Nous y étions pour rencontrer quelques mordus de running porteurs de lunettes. Témoignages.

Pour le plus grand plaisir des quelque 5 000 participants, Marie-José Perec a donné, dimanche matin, le départ de cette course parisienne, la première du genre. En lice, il n'y avait pas que des anonymes fondus de macadam. Quelques grands noms du sport ont également chaussé les baskets pour partager avec les amateurs leur passion de la course. L'ex-basketteur de Limoges, Richard Dacoury, le boxeur Jean-Marc Mormeck ou encore l'escrimeur Fabrice Jeannet et la karatéka Laurence Fischer étaient du lot. Avant le départ, on s'est infiltré au milieu des runners pour poser quelques questions à ceux qui portent des lunettes…

Olivier, 37 ans, porte des Rudy Project :

"Longtemps j'ai couru sans lunettes, même en plein soleil, sous le cagnard. Je ne ressentais pas vraiment le besoin d'en porter. Et puis, lors d'un anniversaire, on m'a offert une paire et, à l'usage, j'ai été conquis. Porter des solaires m'apporte un vrai plus en matière de perception des contrastes. Je n'imagine même plus courir sans".

Philippe, 42 ans, porte des Demetz :

"Je porte des solaires à ma vue depuis quelques années. Je me suis aperçu que mes entorses à répétition étaient en partie provoquées par une mauvaise perception des reliefs quand je faisais des trails (course en milieu naturel, ndlr). Mes appuis au sol étaient en effet approximatifs et générateurs de traumatismes pour mes chevilles. Résultat, j'ai investi dans un équipement correcteur. C'est autant un confort qu'une nécessité".

Nathalie, 26 ans, porte des Nike :

"Étant plutôt photosensible, je porte des solaires dès que je suis en extérieur. S'agissant de la pratique d'un sport, je crois qu'il faut essayer plusieurs paires de lunettes en conditions réelles avant de trouver "le" modèle qui convient vraiment. Les lunettes c'est comme les baskets, il faut en tester plusieurs avant de trouver sa marque fétiche".

Karim, 31 ans, porte des Oakley :

"Je ne porte des lunettes que depuis peu. Avant, je préférais investir dans autre chose : chaussures, chrono, vêtements, etc. Mais le fait est que pour un coureur régulier, le port d'une lunette apporte un vrai confort. Et tout ce qui apporte davantage de confort facilite la performance".