"On ne peut plus mettre tous les opticiens dans le même panier".

Avec une dernière date à Lille, la Fnof finira son tour de France dans le cadre de "Mon Opticien j'y tiens" . L'opération promeut l'image d'un opticien acteur de proximité et professionnel de santé à part entière.

Le 12 février prochain s'achèvera, à Lille*, le tour de France de la Fnof mené autour de l'opération "Mon Opticien j'y tiens". "Précédemment à Lyon, Rennes et Metz, les opticiens se sont mobilisés (une centaine de personnes à chaque fois_ndlr) et nous ont réservé un très bon accueil", nous a récemment expliqué Alain Gerbel, le président du syndicat. Après cette série de rencontres sur le terrain, l'opération de valorisation de la profession se prolongera au niveau institutionnel, annonce le leader syndicaliste. "D'ailleurs, précise-t-il, certains élus locaux ont fait le déplacement lors des précédentes dates pour écouter ce que nous avons à dire. Il s'agira maintenant pour nous de faire passer nos messages et nos attentes auprès des parlementaires et des pouvoirs publics". Car pour Alain Gerbel, il est plus que jamais nécessaire de légiférer "pour définir précisément le métier et éviter toutes dérives commerciales". Le porte-parole de la Fnof estime qu'il faut "pleinement installer l'opticien dans le champ de la santé". Il explique : "Il y a urgence à mettre en place une différenciation nette entre ceux qui veulent se contenter de vendre des lunettes et les autres, qui aspirent à voir leur statut d'acteur de santé reconnu. La prestation de l'opticien et sa valorisation doivent se faire comme professionnel de santé en exercice libéral". Et d'insister : "Il y a opticien et opticien. On ne peut plus mettre tout le monde dans le même panier. 'Mon Opticien j'y tiens' porte cette idée d'une nécessaire évolution et reconnaissance du rôle et de la place de l'opticien dans la filière visuelle".

* le jeudi 12 février à 20 h à l’hôtel Mercure Lille Aéroport, à Lesquin.

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