C'est aujourd'hui que le verrier lance un nouveau traitement anti "lumière bleue". Au-delà de l'innovation technique, il y a une question de santé : la tolérance de la lumière bleue et ses répercussions sur le capital visuel.

La lumière bleue ? Elle en veut à nos yeux. Omniprésente dans notre quotidien car émise par toutes les sources lumineuses artificielles, qu'elles proviennent des écrans ou des LED (phare automobile, éclairage public, etc.), la lumière bleue, dite aussi HEV - haute énergie visible - génère aberrations chromatiques, image floue ou encore perte de contraste. Autant d'effets qui peuvent entraîner, à la longue, un stress visuel accru qui se manifeste par des maux de tête, des yeux secs, des irritations oculaires voire une perte d'attention. Quinze fois plus novice pour la rétine que les autres radiations émises dans le spectre visible, la lumière bleue pourrait même être dangereuse pour le cristallin. Certaines études estiment qu'elle joue un rôle dans la survenue de la maculopathie ou de la cataracte. C'est pourquoi, aujourd'hui 1er octobre, Nikon lance SeeCoat Blue, un traitement qui réduit la proportion de lumière HEV atteignant la rétine. Il présente trois qualités principales, que résume le verrier : "contraste optimal, élimination du stress oculaire et préservation du capital visuel". Car l'enjeu d'un tel traitement, selon le verrier, va bien au-delà de l'innovation technologique : c'est aussi et peut-être avant tout une question sanitaire. "Notre environnement lumineux change et notre système oculaire doit pouvoir y faire face", explique-t-on chez Nikon.
Disponible sur tous les unifocaux de prescription et sur la majorité de la gamme progressive maison (Presio Balance, Presio W, Presio Power, SeeMax Power), SeeCoat Blue présente "quelques différences cosmétiques", concède Nikon, à savoir "une légère teinte résiduelle de couleur jaune". Pour le reste, il affiche les propriétés habituelles des autres traitements du verrier (antirayure, antireflet, antisalissure, antistatique).