L’Association nationale pour l’amélioration de la Vue (Asnav) "se réjouit" de l’amendement déposé in extremis rétablissant l’obligation d’ordonnance pour l’achat de lunettes. Son président, Bertrand Roy, explique pourquoi.

Bien que tous revendiquent l'argument de la santé visuelle, les syndicats d'opticiens, on l'a vu ces dernières semaines, ont des avis partagés et relativement tranchés sur la question du maintien, ou non, de l'obligation d'ordonnance pour acheter un équipement. L'Asnav, de son côté, accueille très favorablement la décision politique qui vient de confirmer cette obligation d'ordonnance. "La santé visuelle n’est pas un bien de consommation courante, tient d'emblée à réaffirmer le président de l'Asnav, Bertrand Roy. Le maintien de la nécessité d’ordonnance pour pouvoir bénéficier d’un équipement optique est une reconnaissance par l’Etat du caractère sanitaire de la santé visuelle des Français ! Il recentre le débat sur l’organisation de la filière professionnelle de la santé visuelle, comprenant des fonctions complémentaires reconnues : l’ophtalmologiste, l’orthoptiste et l’opticien, avec des délégations de tâches responsables permettant à nos concitoyens un accès aisé à la correction de leurs défauts visuels tout en préservant le diagnostic d’anomalies majeures comme le glaucome", explique-t-il. Rappelant les attentes et les préoccupations des Français en matière de santé visuelle enregistrées dans le récent 11ème Baromètre de la Santé Visuelle, le représentant de l'Asnav aimerait désormais que les pouvoirs publics s'impliquent davantage en termes de politique de prévention. "L’Asnav continue à réclamer de nos institutions de vrais moyens pour la prévention en matière de santé visuelle, et interpelle le ministère de la Santé : chiche ?", lit-on, en guise de conclusion, dans le communiqué de l'association.

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