Changement du contexte réglementaire oblige, la profession se doit d’évoluer, selon Hoya. Mais comment ? À l’invitation du verrier, deux personnalités - le journaliste spécialisé en économie François Lenglet et l’ancien perchiste Jean Galfione - ont récemment partagé leurs analyses et leurs expériences avec les opticiens.

Le nouveau contexte réglementaire lié au 100 % Santé pousse depuis des mois chaque acteur de la filière à s’interroger sur le devenir du marché. Il y a une dizaine de jours, Hoya a fait le choix de regarder ailleurs pour s’enrichir et réfléchir à cette question du changement. Lors d’une soirée parisienne, le verrier a ainsi invité François Lenglet, le journaliste spécialisé en économie, et Jean Galfione, l’ex-champion olympique au saut à la perche (c’était à Atlanta, en 1996) à partager leurs points de vue sur la thématique des opportunités du changement, et ce en présence d’une bonne centaine d’opticiens. Ce qu’il faut retenir ? Du point de vue de l’analyse économique, François Lenglet a insisté sur la notion de lucidité. Une transformation ne peut être profitable à un individu ou à une société, a-t-il expliqué en substance, que si elle écarte le déni et si elle s’appuie sur des atouts authentiques. En économie, tout l’enjeu, a souligné cet habitué des apparitions médiatiques, c’est d’identifier ses qualités et de les utiliser comme leviers pour rebondir et s’adapter au nouvel écosystème.

S’adapter : le terme est souvent revenu, également, dans la bouche de l’ex-perchiste Jean Galfione. Champion consacré dans sa discipline, il a décidé, sa retraite prise, de se reconvertir et de devenir marin. Ce parcours qui l’a mené de l’Olympe des athlètes, pour citer Jean-Michel Lambert, le directeur général d’Hoya Seiko France, à l’anonymat de la cale des bateaux, Jean Galfione l’a raconté pour en tirer une expérience de vie. « La décision de changer est toujours compliquée », a-t-il répété à plusieurs reprises, insistant sur le fait qu’une vraie remise en cause demande du courage, mais qu’elle est forcément bénéfique au final. Bénéfique parce qu’elle permet de tirer profit du passé pour aller de l’avant avec clairvoyance. Pour cet ancien habitué des stades dont le terrain de jeu est désormais le grand large, le message pourrait donc se résumer ainsi : s’adapter c’est capitaliser sur son expertise, en tirer le meilleur en vue d’être meilleur encore, mais autrement. Pas besoin d’être un voileux pour s’approprier cette leçon, qui vaut aussi bien pour la vie personnelle que, de fait, dans le cadre professionnel…

Ci-dessus, de g. à d. : Jean-Michel Lambert, Jean Galfione et François Lenglet lors de la conférence "Tirer parti des opportunités du changement", au Hilton-Opéra, le 20 janvier.

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